Au Cnam, une forte augmentation des inscriptions pour une rentrée placée sous le signe de la formation
18 février 2022
Répondant aux politiques publiques en tant qu’acteur majeur de la formation professionnelle, le Cnam a capitalisé plus de 1,5 million d’inscriptions depuis septembre 2017. Si la parité femmes/hommes est parfaitement respectée, on peut également noter que les auditeurs et auditrices du Cnam sont relativement jeunes, leur âge moyen est de 31,5 ans, notamment grâce à une part importante d’apprentis, près de 8 000 en 2021-2022. Le réseau du Cnam participe activement à la diffusion de la formation professionnelle, puisque les 2/3 des inscriptions sont assurées par les centres en région.
L’attractivité des formations proposées par le Cnam s’appuie sur de nouveaux enseignements dans des disciplines émergeantes qui répondent à un réel besoin de monter en compétences. Grâce au programme Au cœur des territoires initié en septembre 2019, le Cnam a acquis plus de 4 200 auditeurs sur les 75 antennes labellisées dans l’ensemble des régions. Parmi les collectivités concernées, 72 font parties des programmes Action cœur de ville et Territoires d’industrie et 1 ville est labellisée « petite ville de demain ». Ce programme permet également le déploiement de nouvelles formations spécifiques aux besoins des bassins d’emploi.
Si aujourd’hui, on peut espérer sortir de la crise sanitaire, celle-ci a bouleversé durablement les modes de vie, suscitant réorientations professionnelles et repeuplement des villes moyennes. L’évolution des pratiques pédagogiques vient ainsi renforcer le dispositif de formation à distance. Aujourd’hui, près de la moitié des auditeurs suivent une unité d’enseignement à distance. Dans la continuité de sa stratégie d’innovation pédagogique, le Cnam se positionne également comme un acteur de la première heure avec des TP virtuels en chimie et en génie nucléaire.
Fidèle à ses missions, le Cnam contribue ainsi à répondre aux grands enjeux sociétaux, économiques et environnementaux avec un regard centré sur les « métiers » et dans une perspective d’anticipation des besoins en compétences du pays et du développement de la recherche professionnelle.