Focus sur le lumineux projet SOLARIS
5 mai 20215 mai 2024
Le projet SOLARIS est coordonné par Mathilde Gralepois, chercheuse au laboratoire Cités, territoires, environnement et sociétés (CITERES) de l'Université de Tours et Marie Fournier, maîtresse de conférences et chercheuse au laboratoire Géomatique et foncier (GeF) du Cnam. Financé dans le cadre de l’appel à projet européen SOLSTICE (JPI Climate), il a débuté en mars 2021. Le consortium se compose de chercheuses et chercheurs issus de 6 institutions localisées en France, Angleterre, Belgique et Finlande :
- UMR CITERES (Université de Tours)
- EA GeF/Cnam
- UMR LAb’URBA (Université de Paris-Est Créteil)
- Flood Hazard Research Centre (Middlesex University)
- Centre of Research on Environmental and Social Change (Antwerp University)
- Finnish Environnement Institute
Le projet, inscrit dans le champ des sciences humaines et sociales, est pluridisciplinaire. Diverses disciplines sont mobilisées : aménagement de l’espace-urbanisme, géographie/géomatique, sociologie, droit et science politique.
SOLARIS investigue 8 sites d’étude où des politiques d’adaptation aux aléas hydrographiques extrêmes sont actuellement engagées. En mettant la focale sur la mise en œuvre des politiques publiques de prévention et de gestion des aléas hydrographiques extrêmes, le projet recense et cartographie les trajectoires d’injustices socio-spatiales liées, ainsi que les besoins de solidarité qui peuvent en découler.
SOLARIS ambitionne de répondre à 2 questions :
- Comment évaluer et cartographier les inégalités sociospatiales liées à la mise en œuvre des politiques d’adaptation au changement climatique ? Le projet ambitionne d’analyser leurs effets distributifs.
- Comment les inégalités sont-elles traitées par les politiques d’adaptation au changement climatique ? Quels sont les mécanismes de solidarité mis en œuvre et comment les groupes affectés sont-ils impliqués ? Leur intégration dans le processus de décision est étudiée à travers les modalités d’implication des citoyens mises en œuvre par les porteurs de l’action publique.
Le projet donnera lieu à plusieurs types de valorisation scientifique (communications, tenue d’une conférence finale en 2024, publication d’articles scientifiques) mais les résultats seront plus largement diffusés auprès des porteurs des politiques d’adaptation au changement climatique et du grand public par le biais de différents médias : mise en place d’un site internet pour le projet, organisation de dispositifs d’échange avec les acteurs locaux dans les sites investigués, réalisation d’un guide synthétique à destination des porteurs des politiques publiques d’adaptation au changement climatique, production d’un documentaire web et tenue d’une expérimentation artistique.
La Loire à Blois, hiver 2021, Jérôme Cardinal
Sous le soleil du Mans, le laboratoire Géomatique et foncier (GeF) du Cnam
Le laboratoire Géomatique et foncier (GeF) est composé d’une équipe de recherche du Cnam (EA 4630), dont l’essentiel de l’effectif travaille dans les locaux de l’ESGT au Mans (72). À l’instar de l’enseignement dispensé dans le cycle d’ingénieur de l’ESGT, la recherche du laboratoire GeF est placée sous le signe de la pluridisciplinarité. Elle repose en effet sur des disciplines variées qui relèvent de la géomatique, la géotechnique, l’analyse de l’action publique et du droit. Une telle variété de champs disciplinaires constitue une marque de fabrique du laboratoire GeF.
L’activité de recherche menée au laboratoire GeF repose sur deux approches pluridisciplinaires et complémentaires, l’une basée sur la géomatique, l’autre sur le droit et l’analyse de l’action publique. Cette activité s’inscrit dans un programme collectif taillé pour la pluridisciplinarité, dans lequel les sujets de recherche émanent d’objets dont l’étude intéresse plusieurs disciplines.