À revoir / Leçon inaugurale
Gilles Garel - Peut-on gérer l'innovation ?
7 décembre 2011
Durée : 98 minutes
Ce que certains appellent le «capitalisme de l’innovation intensive», a profondément modifié depuis plus d’une décennie la gestion de l’innovation et les théories qui l’analysent. Ainsi, les cadres théoriques récents de la conception innovante sont bien pratiques pour comprendre les enjeux contemporains de l’innovation et l’activité d’innovation elle-même.
Revendiquée, recherchée, critiquée, diffusée, l'innovation est partout.
Elle est à la fois le résultat de l’action d’innover et l’action elle-même ? Cette leçon se situera du point de vue de l’action ou de l’innovation «en train de se faire». Elle défendra le point de vue que l’innovation est une activité spécifique qui doit être gérée pour advenir.
Dans la tradition économique, l’innovation est principalement analysée après coup, par exemple lorsqu’elle se diffuse sur un marché ou dans une communauté. En tant qu’activité, l’innovation est plus énigmatique, comme si sa fabrique se réalisait dans une boîte noire. Ouvrons précisément cette boîte. On peut toutefois s’interroger sur la pertinence de le faire du point de vue de la gestion. La gestion, en tant qu’elle organise, finalise et contraint l’activité, n’est-elle pas contradictoire avec l’innovation qui a besoin de divergence, de liberté et d’autonomie ? L’organisation n’entrave t-elle pas l’innovation ?
En remontant en amont des approches rétrospectives qui étudient les innovations existantes et en dépassant la vulgate managériale sur les «moteurs de l’innovation», cette leçon défendra une perspective de la gestion de l’activité d’innovation qui se veut plus rigoureuse et mieux fondée.
Ce que certains appellent le «capitalisme de l’innovation intensive», a profondément modifié depuis plus d’une décennie la gestion de l’innovation et les théories qui l’analysent. Ainsi, les cadres théoriques récents de la conception innovante sont bien pratiques pour comprendre les enjeux contemporains de l’innovation et l’activité d’innovation elle-même. Ces cadres théoriques permettent à la fois de raisonner ensemble la créativité et la connaissance et de définir les problématiques de l’organisation et de l’évaluation. De surcroît, ils obligent les praticiens réflexifs et les chercheurs intervenants à travailler ensemble, ce qui inscrit profondément l’étude de l’innovation dans la mission du Conservatoire national des arts et métiers.
Elle est à la fois le résultat de l’action d’innover et l’action elle-même ? Cette leçon se situera du point de vue de l’action ou de l’innovation «en train de se faire». Elle défendra le point de vue que l’innovation est une activité spécifique qui doit être gérée pour advenir.
Dans la tradition économique, l’innovation est principalement analysée après coup, par exemple lorsqu’elle se diffuse sur un marché ou dans une communauté. En tant qu’activité, l’innovation est plus énigmatique, comme si sa fabrique se réalisait dans une boîte noire. Ouvrons précisément cette boîte. On peut toutefois s’interroger sur la pertinence de le faire du point de vue de la gestion. La gestion, en tant qu’elle organise, finalise et contraint l’activité, n’est-elle pas contradictoire avec l’innovation qui a besoin de divergence, de liberté et d’autonomie ? L’organisation n’entrave t-elle pas l’innovation ?
En remontant en amont des approches rétrospectives qui étudient les innovations existantes et en dépassant la vulgate managériale sur les «moteurs de l’innovation», cette leçon défendra une perspective de la gestion de l’activité d’innovation qui se veut plus rigoureuse et mieux fondée.
Ce que certains appellent le «capitalisme de l’innovation intensive», a profondément modifié depuis plus d’une décennie la gestion de l’innovation et les théories qui l’analysent. Ainsi, les cadres théoriques récents de la conception innovante sont bien pratiques pour comprendre les enjeux contemporains de l’innovation et l’activité d’innovation elle-même. Ces cadres théoriques permettent à la fois de raisonner ensemble la créativité et la connaissance et de définir les problématiques de l’organisation et de l’évaluation. De surcroît, ils obligent les praticiens réflexifs et les chercheurs intervenants à travailler ensemble, ce qui inscrit profondément l’étude de l’innovation dans la mission du Conservatoire national des arts et métiers.
Gilles Garel est professeur du Cnam sur la chaire de Gestion de l'innovation.
La leçon inaugurale est placée sous le parrainage de Patrick Pélata, conseiller du président de Renault-Nissan-BV.
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