Ouverture de la saison 2 du cycle
l’Aventure des transitions

Ouverture de la saison 2 du cycle : l'aventure des transitions

17h-17h30 : « Le secteur de l’énergie à l’heure des transitions - l'exemple de Storengy » par Charlotte Roule, directrice générale de Storengy, suite à une introduction de Bénédicte Fauvarque-Cosson, administratrice générale du Cnam

17h30-18h : « 200 ans du traité de Carnot » par Thierry Horsin, adjoint de l’administratrice générale du Cnam en charge de la recherche

18h-19h30 : 1e conférence de l’Aventure des transitions sur le thème de l’énergie : « L’énergie au cœur des villes : les réseaux de chaleur et de froid peuvent-ils participer à la durabilité urbaine ? » par Cindy Melfort, chargée d’études réseaux de chaleur et de froid au Cerema

Le cycle de conférences « L’Aventure des transitions », ouvert d’octobre 2024 à juin 2025, rend accessible des sujets d’actualité liés à la transition énergétique, en répondant aux questions et mythes qui préoccupent le grand public.

La chaleur représente encore aujourd’hui près de la moitié des consommations d’énergie et reste majoritairement produite par des énergies fossiles. Les réseaux de chaleur, qui permettent de chauffer l’équivalent de 2,7 millions de logements en 2022, constituent un levier efficace pour mobiliser massivement des énergies renouvelables thermiques locales et contribuer ainsi à décarboner l’énergie de nos territoires. Par ailleurs, les épisodes caniculaires de plus en plus fréquents constituent également un défi majeur pour nos villes et pour les enjeux de confort d’été dans nos bâtiments. Les réseaux de froid, en complémentarité à l’aménagement des territoires et à la conception bioclimatique des bâtiments, offrent une solution mutualisée de distribution de froid limitant ainsi les effets d’îlots de chaleur urbain. Ils sont en cela un levier face à l’adaptation nécessaire des villes de demain.

Face à ces constats, dans quels contextes les réseaux de chaleur et de froid peuvent-ils se développer? Quels sont les intérêts par rapport à des solutions individuelles? Comment peuvent-ils répondre aux enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique?