Portrait de Nadjia Mahlous, ancienne auditrice du master
1 septembre 2025
© AdobeStock.
Le master Aménagement, villes et territoires vise à fournir à ses auditeurs la capacité à concevoir et conduire des projets territoriaux en intégrant une dimension urbaine et environnementale croisée aux dimensions sociales, financières et économiques appliquées au territoire. Il permet aussi d’apprendre à s'inscrire dans une perspective de développement de villes solidaires et durables et à transférer le savoir-faire des enseignants professionnels dans sa propre pratique. On peut notamment citer « l’atelier », un cours de mises en pratique des savoirs théoriques sur la ville associées à des éléments de diagnostic territorial comme le traitement des données (Insee) à cartographier (SIG : système d'information géographique).
Le master a pour objectif de former des chefs de projet urbain, des urbanistes, des chargés d’études et des consultants. Il permet de maîtriser les concepts et les outils de l’analyse et de l’action territoriale à toutes les échelles. Pour ce faire, les apprenants doivent concevoir un projet d'aménagement urbain ou de développement sur le territoire en ayant préétabli un diagnostic et en évaluant sa faisabilité. Ils peuvent alors éclairer les acteurs territoriaux sur les conséquences des projets, coordonner les intervenants locaux, conduire, suivre et accompagner le projet.
Le master se déroule sur deux ans. La première année de M1 vise à acquérir un socle commun de connaissances. Elle ouvre ensuite la voie vers une spécialisation en 2e année de master avec deux parcours au choix : « Programmation et planification urbaine » et « Mobilités, transports et urbanisme ». Il est à noter qu’une partie des unités d’enseignement du master peut être suivie dans le cadre d’un certificat de spécialisation.
Retour d’expérience…
… avec Nadjia Mahlous, ancienne auditrice du master Aménagement, villes et territoires.
Le parcours professionnel de Nadjia Mahlous commence par une première période de plusieurs années au sein d’entreprises privées, dans des métiers très éloignés de l’aménagement urbain : publicité, édition, puis au sein d’une grande maison de couture. La deuxième phase de ce parcours consiste en 20 ans d’expérience au sein de plusieurs collectivités territoriales, dont six en tant que manager de services d’urbanisme, du foncier et d’aménagement. C’est lors d’un congé parental qu’elle commence à prospecter pour trouver une formation vers un métier avec des valeurs et du sens. D’abord, elle s’inscrit en 2003 à l’Institut de droit et d'économie appliqués à l’immobilier du Cnam (ICH) ; elle intègre en même temps sa première collectivité, dans les Yvelines, en tant qu’instructrice du droit des sols. En 2015, elle décide de reprendre ses études pour approfondir ses connaissances en urbanisme, après plusieurs années d’expérience dans ce domaine. Nadjia réalise d’abord une VAE (validation des acquis de l’expérience) et obtient la licence professionnelle Responsable des collectivités territoriales. Elle poursuit en intégrant le master Aménagement, villes et territoires. En tout, quatre années d’études au Cnam tout en travaillant parallèlement. Nadjia Mahlous est aujourd’hui directrice de l’aménagement urbain pour une ville du Grand Paris (Établissement public territorial de Grand Orly Seine Bièvre).
Qu’aviez-vous en tête en rejoignant le master Aménagement, villes et territoires du Cnam ?
Ma première idée était d’accéder à des postes à responsabilités et piloter de grands projets, ce que je suis parvenue à réaliser en devenant directrice de l’aménagement urbain au sein de l’établissement public territorial de Grand Orly Seine Bièvre. Je souhaitais également faire partie d’un réseau d’acteurs de l’urbanisme pour pouvoir discuter, échanger, communiquer avec d’autres profils. À ce titre, il serait intéressant de créer un club alumni du master afin de constituer un réseau d’anciens. De fait, j’ai à plusieurs reprises recruté des auditeurs du Cnam, et la création d’un club alumni permettrait sans doute d’enclencher une véritable dynamique en la matière.
En quoi ce que vous avez appris dans le master vous sert-il dans votre fonction de directrice de l’aménagement urbain au quotidien ?
Je citerais d’abord les connaissances et méthodologies qui ont été nécessaires à ma prise de fonction. Les ateliers qui ont ponctué la formation, très professionnalisants, ont eux aussi été riches d’enseignements. Le programme du master englobe toutes les thématiques liées à l’urbanisme. Cette vision globale (urbanisme, mobilités, droit européen, développement durable, programmation, etc.) offre la hauteur de vue nécessaire à la bonne compréhension des enjeux inhérents à mon domaine.
Quelle suite envisagez-vous pour votre carrière ? Peut-être aussi de nouvelles études ?
Je souhaite compléter ma formation soit par le cycle supérieur de management de l’Institut national des études territoriales (INET) de Strasbourg, pour monter en compétences stratégiques et améliorer la performance de l’action publique, soit par une formation sur la transition écologique, pour intégrer davantage les principes de développement durable au cœur des projets urbains.
1 septembre 2025
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