Portrait de Vanessa Guerry, diplômée du master en 2023

Le master Ressources humaines et transformations numériques accueille des professionnels qui souhaitent s'orienter vers la filière RH et/ou la transformation des métiers dans l'entreprise. Il vise l'acquisition des savoirs et savoir-faire nécessaires pour :

1. concevoir des politiques de gestion des ressources humaines (emploi et compétences, politique de rémunération, relations sociales) et des dispositifs favorisant l'implication des personnes ;
2. accompagner la transformation numérique de l'entreprise en valorisant les collaborateurs et le travail collaboratif ;
3. mettre en place des dispositifs pour transformer les métiers et les compétences avec l'IA générative ;
4. conduire des diagnostics stratégiques, organisationnels et sociaux, et maîtriser le cadre juridique de la fonction RH.

Concernant l’admission en M1, le master est accessible avec un bac+3 ou par la validation des acquis de l’expérience (VAE) : licence Cnam, licence universitaire ou diplôme de même niveau homologué ou reconnu équivalent. Pour le M2, accès automatique pour les élèves ayant réalisé et validé leur M1 au Cnam. Pour les titulaires d'un M1 autre que celui du Cnam ou d'un autre diplôme bac+4 avec expérience professionnelle en RH ou tout autre domaine d'au moins 2 ans ou VAE : dépôt d'un dossier de candidature et sélection.

Retour d’expérience…

… avec Vanessa Guerry, qui est donc diplômée du master RH et transformations numériques.

Le parcours de Vanessa n'a pas été linéaire. Elle a arrêté puis repris plusieurs fois ses études (Lettres modernes, BTS Assistante de direction, enfin licence puis M1 en histoire de l'art), tout en étant salariée. Puis elle est entrée comme photographe-vendeuse au sein de l’entreprise Photopointcom, dans laquelle elle est restée près de 15 ans. Elle y a gravi les échelons en passant cheffe d'équipe puis responsable d'exploitation et, enfin, en prenant les fonctions de responsable RH à la suite du départ de la titulaire du poste. C'est donc un peu par hasard, et en tant qu’autodidacte, qu’elle a rejoint la filière RH. Avec la crise liée à la Covid-19, comprenant que ses connaissances en la matière n'étaient pas suffisantes, elle a cherché une formation qui lui permettrait de poursuivre son travail en parallèle. C'est ainsi qu’elle a découvert le master RH et transformations numériques en cours du soir au Cnam.

Pourquoi avoir choisi le master du Cnam RH et transformations numériques, et quelles compétences nouvelles avez-vous acquises ?

J’ai choisi ce master, car je cherchais un parcours qui me permettrait de continuer à travailler à temps plein. Je devais donc être soit à distance, soit en cours du soir. Et le master du Cnam proposait précisément une modalité hybride : mi-présentielle, mi-distancielle. Le programme convenait à mes attentes, car il regroupait l’ensemble des compétences attendues pour assumer une position de responsable RH ou de directrice RH. Enfin, les cours sont « actuels » et menés par des enseignants-chercheurs d’une grande qualité. Le fait de m’inscrire dans une institution publique impliquait par ailleurs des tarifs abordables en comparaison à d’autres programmes similaires proposés par de grandes écoles.

Dans vos fonctions au quotidien, quelles différences notez-vous entre l’avant et l’après master ?

J’ai pris de l’assurance ainsi que de très bons réflexes. Que ce soit sur l’application du droit (et donc la mise en pratique des changements législatifs lorsqu’il y en a) et la veille juridique, ou dans l’établissement d’une stratégie à sa mise en application, en passant par l’ensemble des aspects de la fonction RH (recrutement, gestion des compétences, gestion des KPI ou indicateurs clés de performance), ce master m’a permis d’acquérir des compétences directement applicables dans ma vie professionnelle. Lorsque j’ai décidé de changer d’entreprise, j’ai pu trouver un nouveau poste assez rapidement.

Tout en continuant à travailler, vous avez décidé de poursuivre vos études en intégrant le doctorat en sciences de gestion du Cnam : pourquoi ce choix ?

J’ai redécouvert le travail de recherche en travaillant sur mon mémoire de master. La recherche est en effet un peu comme une respiration dans ma vie professionnelle. Alors que tout nous impose des réactions et des prises de décision rapides, la recherche permet au contraire de prendre de la hauteur et de penser plus loin. À la fin de ma soutenance de mémoire, je me suis rendu compte que le sujet que j’avais commencé à traiter me tenait toujours à cœur, et j’ai eu l’opportunité de continuer à travailler avec la même directrice de recherche qui m’avait accompagnée en master. Mon sujet de thèse concerne l’impact des compétences collectives dans la réussite ou l'échec des fusions-acquisitions à visée conglomérales dans les PME. L'idée est de comprendre comment anticiper, lorsqu'une PME acquiert une autre PME avec un savoir-faire spécifique, le nouveau collectif issu du rapprochement entre les deux organisations tout en créant une valeur ajoutée. Je suis d’autant plus motivée par cette aventure du fait de la qualité et de la réputation de l’école doctorale Abbé Grégoire et du laboratoire qui m’accueille au sein du Cnam, le laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action.