Yvon Rautureau
A priori, difficile d’associer La Gaubretière, un tranquille village de Vendée, à l’univers de la mode et du luxe. Pourtant, c’est bien grâce à Yvon et Guy Rautureau que les deux sont devenus indissociables: pourquoi produire ailleurs quand le savoir-faire est là ?
À la Gaubretière se concentrent des talents inestimables, autour de l’artisanat de la chaussure. Et cela depuis 1871, année de la création de l’atelier familial par Jean-Baptiste Rautureau. Bien sûr, à cette époque il n’est pas encore question de luxe, de matières nobles et d’innovations, mais simplement de fabrication de sabots.
De ce point de départ modeste, la descendance Rautureau empruntera la route du succès: le fils de Jean-Baptiste, puis son petit-fils, tous deux prénommés Joseph, puis les frères Yvon et Guy, la quatrième génération de chausseurs. Yvon est donc un enfant de la chaussure, et acquiert jeune le goût des belles peaux et l’amour de leur travail. C’est pourtant Guy, le plus jeune des deux, qui s’orientera vers des études de design, tandis que l’ainé préferera Sup de Co. Cette complémentarité s’épanouira pleinement lorsque tous deux intégreront l’entreprise familiale: Guy dessinera les modèles et Yvon multipliera les déplacements en France et à l’étranger, pour les mettre en avant et dénicher toujours plus d’inspiration et de belles matières.
Homme de traditions, se passionnant pour la rénovation de son voilier de 1908 classé monument historique, Yvon Rautureau n’est pas pour autant passéiste. Dès 1975, son sens du marketing l’incite à s’orienter vers un marché de niche pour résister aux supermarchés qui cassent les prix, au détriment de la qualité. C’est décidé, le positionnement sera le haut de gamme, pour rendre justice au savoir-faire exceptionnel des ouvriers locaux. Ce sera d’abord la marque Pom d’Api, qui fera exploser les codes de la chaussure pour enfant. Puis, devant ce succès, les deux frères créeront Free Lance, dont les collections féminines, décomplexées et inédites, s’arracheront rapidement en France et à l’international.
Suivront ensuite No Name, qui fait avec bonheur le pari osé de mettre en couleur des modèles style tennis, Schmoove, Armistice ou encore 10 IS. Sans oublier la marque haut de gamme pour homme Jean-Baptiste Rautureau, lancée en 1995, hommage à l’arrière-grand-père. Ce retour aux sources n’est pourtant pas un retour en arrière. Au contraire, de par son parcours et ses choix, Yvon Rautureau est particulièrement sensible à l’importance de transmettre et de faire évoluer un héritage inestimable. D’ailleurs sa nièce, Virginie, et son fils, Maxime, ont aussi intégré cette aventure extraordinaire.
À la Gaubretière se concentrent des talents inestimables, autour de l’artisanat de la chaussure. Et cela depuis 1871, année de la création de l’atelier familial par Jean-Baptiste Rautureau. Bien sûr, à cette époque il n’est pas encore question de luxe, de matières nobles et d’innovations, mais simplement de fabrication de sabots.
De ce point de départ modeste, la descendance Rautureau empruntera la route du succès: le fils de Jean-Baptiste, puis son petit-fils, tous deux prénommés Joseph, puis les frères Yvon et Guy, la quatrième génération de chausseurs. Yvon est donc un enfant de la chaussure, et acquiert jeune le goût des belles peaux et l’amour de leur travail. C’est pourtant Guy, le plus jeune des deux, qui s’orientera vers des études de design, tandis que l’ainé préferera Sup de Co. Cette complémentarité s’épanouira pleinement lorsque tous deux intégreront l’entreprise familiale: Guy dessinera les modèles et Yvon multipliera les déplacements en France et à l’étranger, pour les mettre en avant et dénicher toujours plus d’inspiration et de belles matières.
Homme de traditions, se passionnant pour la rénovation de son voilier de 1908 classé monument historique, Yvon Rautureau n’est pas pour autant passéiste. Dès 1975, son sens du marketing l’incite à s’orienter vers un marché de niche pour résister aux supermarchés qui cassent les prix, au détriment de la qualité. C’est décidé, le positionnement sera le haut de gamme, pour rendre justice au savoir-faire exceptionnel des ouvriers locaux. Ce sera d’abord la marque Pom d’Api, qui fera exploser les codes de la chaussure pour enfant. Puis, devant ce succès, les deux frères créeront Free Lance, dont les collections féminines, décomplexées et inédites, s’arracheront rapidement en France et à l’international.
Suivront ensuite No Name, qui fait avec bonheur le pari osé de mettre en couleur des modèles style tennis, Schmoove, Armistice ou encore 10 IS. Sans oublier la marque haut de gamme pour homme Jean-Baptiste Rautureau, lancée en 1995, hommage à l’arrière-grand-père. Ce retour aux sources n’est pourtant pas un retour en arrière. Au contraire, de par son parcours et ses choix, Yvon Rautureau est particulièrement sensible à l’importance de transmettre et de faire évoluer un héritage inestimable. D’ailleurs sa nièce, Virginie, et son fils, Maxime, ont aussi intégré cette aventure extraordinaire.
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