Avec la journée d’étude « Ce que l’intelligence artificielle fait à la société et à l’humain », le Cnam réaffirme son engagement dans la formation et la recherche en IA

Co-organisée par deux laboratoires du Cnam (DICEN-IDF - Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique et HT2S - Histoire des technosciences en société), l’Association française pour l’avancement des sciences (AFAS) et le journal Libération, cette rencontre, ouverte au public a rassemblé chercheurs, universitaires, représentants d’entreprises, responsables publics et journalistes autour d’une question essentielle : comment l’IA transforme nos vies et nos organisations, et quelle place doit y occuper l’humain ?

Une journée pour explorer les impacts sociétaux de l’IA

Tout au long de la journée, conférences et tables rondes se sont succédées pour croiser les regards de scientifiques, d’économistes, de philosophes, de professionnels du numérique et de spécialistes des politiques publiques.

Parmi les grands thèmes qui en débat :

• Travail et emploi : automatisation, nouveaux métiers, transformations des compétences ;
• Santé et éthique : impact de l’IA en médecine, protection des données personnelles, responsabilités juridiques ;
• Éducation et culture : IA générative, place des enseignants et des créateurs face aux nouveaux outils ;
• Gouvernance et démocratie : régulation, transparence des algorithmes, souveraineté numérique.

Cette diversité d’approches vise à nourrir un dialogue ouvert entre sciences et société, et à offrir au public des clés de compréhension sur les opportunités mais aussi sur les risques de l’intelligence artificielle.

Un événement placé sous le signe du débat public

La journée d’étude s’inscrit dans la tradition du Cnam de vulgarisation scientifique et de débat citoyen. En réunissant des acteurs de disciplines variées et des journalistes de Libération, elle offre un espace d’échanges où chercheurs, experts, décideurs et grand public peuvent confronter leurs points de vue, poser leurs questions et envisager ensemble les conditions d’un développement responsable et éthique de l’IA.

L’engagement du Cnam pour une IA responsable

Au-delà de cette journée, le Cnam affirme son rôle structurant dans la formation et la recherche en intelligence artificielle à travers notamment les financements de la Stratégie nationale pour l'intelligence artificielle (France 2030). Grâce à ses équipes de recherche et à son expertise pédagogique, le Cnam contribue au développement de programmes de formation innovants et de recherches interdisciplinaires autour de l’IA de demain.

Pour répondre à la demande croissante de compétences, le Cnam a créé l’École du numérique et de l’IA, qui propose un large éventail de formations de tous niveaux et forme chaque année 19 000 élèves partout en France. Ces cursus associent expertise technique et réflexion éthique, afin de préparer des professionnels capables de concevoir et d’encadrer des systèmes d’IA fiables, dans les domaines de la santé, de l’industrie, des services ou de la recherche.

Lauréat de l’appel à manifestation d'intérêt « Compétences et métiers d'avenir » de France 2030, le projet CAIRE (Citizen-oriented Artificial Intelligence training for a Responsible Education) ambitionne de former 28 000 personnes aux usages de l’intelligence artificielle en 5 ans. Coordonné par Arts et Métiers, il réunit le Cnam, CESI, l’Université Bourgogne Europe et Paris School of Business pour démocratiser une IA responsable et éclairée.

Le Cnam est également partenaire du projet PostGenAI@Paris, lauréat de l’appel à projets national « IA-Cluster » dans le cadre de la stratégie France 2030. Piloté par Sorbonne Université, le consortium réunit de grands acteurs académiques et industriels afin de préparer la prochaine génération d’intelligences artificielles, capables d’apprendre et d’interagir au-delà des modèles génératifs actuel.

Depuis février 2025, le Cnam participe à l’alliance de huit établissements d'enseignement supérieur et de recherche avec Mistral AI et l’association EdTech France pour doter les étudiants, enseignants, chercheurs et personnels d’une IA robuste et fiable qui respecte les valeurs européennes d’universalisme, d’égalité des chances, de frugalité et de souveraineté.

En organisant la journée d’étude du 2 octobre, le Cnam poursuit sa mission historique : mettre la science au service de tous et accompagner les évolutions technologiques par un dialogue démocratique. En croisant savoirs académiques, expériences professionnelles et questions citoyennes, il contribue à façonner une intelligence artificielle au service de l’humain et de la société.