Événement (épisode 1/2)

L’École de la santé du Cnam fête son premier anniversaire

10 novembre 2025

© Vignette : AdobeStock
Après les écoles des transitions écologiques puis de l’énergie, intronisées en 2023, la rentrée 2024 voyait se réaliser deux nouveaux projets d’écoles : Santé et Numérique et IA. À travers ces entités, il s’agit de proposer à nos publics une offre de formation plus lisible sur les thématiques concernées. Bilan de la première année de l’École de la santé, qui s’adresse à celles et ceux qui souhaitent œuvrer pour la santé et le bien-être des populations.

L’École de la santé porte un double objectif : former aux métiers à fort potentiel d’employabilité (prévention des risques professionnels, sécurité sanitaire, accessibilité des soins, inclusion des personnes en situation de handicap, e-santé), et préparer aux métiers d’avenir (ingénieur en biotechnologies, analyste de données massives, expert en santé publique, coordinateur de soins, accompagnant de la personne âgée).

L’École de la santé s’appuie sur une expertise de haut niveau des intervenants et un large éventail de formations multidisciplinaires dans le champ de la santé, relevant des sciences et technologies, des sciences humaines et sociales ou de la santé publique (droit, économie, gestion, épidémiologie). Les parcours sont pensés pour un public en quête de connaissances théoriques et de savoir-faire pratiques (formation continue ou alternance). 110 parcours diplômants sont disponibles, du baccalauréat au doctorat. S’ajoute à cela un catalogue de 230 unités d’enseignement accessibles à la carte.

Autour de cinq thématiques phares

  • Handicap et dépendance : vieillissement, handicap et accessibilité, addictologie. Il s’agit de favoriser la participation sociale et le bien-être des personnes dépendantes ou vivant avec un handicap.
  • Santé au travail : hygiène et sécurité, ergonomie, psychologie du travail, handicap et emploi. Un pôle qui vise au bien-être des salariés au sein de leur organisation.
  • Santé et numérique : bio-informatique, science des données, e-santé. Il s’agit ici de promouvoir les applications du numérique pour la recherche biomédicale et la prise en charge des patients.
  • Santé publique :  santé globale, management des organisations, santé et éducation, santé et organisation des soins. Un pôle pour comprendre les déterminants de la santé des populations pour élaborer des stratégies de prévention, améliorer l’organisation des soins et piloter les institutions, organismes et services de santé.
  • Sciences du vivant : chimie du vivant, qualité sanitaire de l’eau et des aliments, biotechnologies, médicament. Un pôle dédié à l’amélioration de la sécurité sanitaire et à la promotion du développement et de la maîtrise des innovations biotechnologiques et pharmacologiques.

Cécilia Lo Iacono, chargée de mission école au CnamCECILIA LO IACONO, CHARGÉE DE MISSION ÉCOLE AU CNAM

Quels étaient les objectifs de l’établissement en lançant l’École de santé, et ont-ils été atteints ?

L’École de la santé avait en effet plusieurs objectifs, parmi lesquels identifier, présenter et développer le large éventail d’expertises et d’offres du Cnam sur le sujet. Nous avons pointé une centaine de parcours et les plus de 200 unités d’enseignement couvrant la thématique de la santé. Cette richesse impressionnante quantitativement l’est aussi qualitativement, le Cnam se positionnant sur le sujet de la santé au travers de très nombreuses approches scientifiques et domaines/filières. L’École de la santé est ainsi véritablement pluridisciplinaire, à l’image du Cnam. Les données chiffrées de l’école sont un bon indice de l’attractivité de la thématique « santé », le nombre d’auditeurs et d’inscriptions étant en hausse sur ce périmètre. Plus généralement, les écoles ont pour vocation d’aborder des thématiques et de proposer des actions correspondant aux différentes missions du Cnam, pas uniquement la formation. Dans ce cadre, l’École de la santé a participé à la programmation du cycle de conférences « L’aventure des transitions ». L’objectif de cette première année était de présenter au public l’offre thématique de formation (via la page web dédiée notamment) et de montrer les expertises pluridisciplinaires via des conférences accessibles à tous. Le bilan est donc positif.

Diriez-vous que la création de cette nouvelle école a permis d’offrir à nos publics une meilleure visibilité des formations du Cnam dédiées au secteur de la santé ?

C’est effectivement l’un des objectifs de l’école, s’appuyer sur la richesse existante et proposer une meilleure visibilité des formations sur la thématique de la santé. La présentation de cette offre de formation sous la bannière de l’École de la santé a permis d’accroître le rayonnement du Cnam, et l’approche thématique de cette offre concourt à faciliter l’identification et l’orientation des élèves et auditeurs. Elle est complémentaire de l’entrée par filière ou par discipline. Et elle a certainement permis à certains publics de découvrir des formations qu’ils n’auraient pas forcément imaginé être dispensées au Cnam, ou exister tout court.

Aujourd’hui au Cnam, 4 écoles thématiques : d’autres projets du même type pour l’avenir ?

Après deux rentrées synonymes de lancement de nouvelles écoles (deux en 2023 et deux en 2024), nous allons consacrer les prochains mois non pas à la création d’autres écoles, mais plutôt à la consolidation des quatre existantes. Au-delà de la cartographie et de la labellisation de l’offre de formation, nous avons à cœur de faire vivre ces écoles, notamment en réalisant des travaux de cartographie et d'appui à la visibilité des travaux de recherche, en aidant à la création de parcours en lien avec les enseignants-chercheurs et les conseils scientifiques, en nouant enfin des partenariats thématiques permettant au Cnam d’accroître sa visibilité et sa présence sur ces sujets.