Portrait de Vincent Robert, diplômé du master en 2024
29 septembre 2025
© Vignette : AdobeStock ; photo page centrale : Unsplash.
Le master Prospective, innovation et transformation des organisations (PITO) forme des professionnels capables d'accompagner les organisations sur les principales dimensions de leur avenir : prospective, innovation et transformation des organisations.
S’agissant de la prospective, ce programme permet d’anticiper les évolutions en s'appuyant sur des études consacrés au(x) futur(s) disponible(s) à travers des scénarios, des enquêtes d'experts ou de créativité en mode collaboratif. Il offre par ailleurs la possibilité de comprendre et de contribuer aux processus d'innovation (gestion de l'innovation, innovation collaborative, etc.), et de les articuler autour des nouveaux enjeux organisationnels, en lien notamment avec les processus numériques comme les données ou l’intelligence artificielle. Enfin, le master PITO permet de saisir les principales dynamiques de transformation à l'œuvre avec les différentes transitions – énergétique, digitales, travail, mondialisation – et leurs conséquences actuelles et futures sur les organisations.
Le master PITO se décompose en deux étapes : M1 et M2. Le M1 s'adresse aux titulaires d'un diplôme bac+3 dans un domaine de formation compatible avec la spécialité du programme et justifiant d’au moins deux années d'expérience professionnelle en lien avec la formation. Quant à l’entrée en M2, elle nécessite d’avoir validé son M1 au Cnam ou auprès d’un autre organisme de formation.
L'entrée dans le cycle fait l'objet d'une sélection quelle que soit la formation antérieure.
Retour d’expérience…
… avec Vincent Robert, qui est donc diplômé du master Prospective, innovation et transformation des organisations.
Après son baccalauréat, Vincent Robert a choisi une filière technologique professionnalisante en génie civil, mais ses premiers pas dans la vie active l’ont porté à découvrir le monde du spectacle vivant et plus particulièrement celui du théâtre contemporain. Après plusieurs années comme régisseur de tournées, accompagnant des artistes à travers le monde, Vincent s’est réorienté vers le travail manuel. Après une formation en ferronnerie, il est devenu artisan pour concevoir et fabriquer des ouvrages pour le bâtiment ainsi que des décors de théâtre. Après une courte expérience de soudeur en industrie, il est revenu à ses premières amours, le spectacle vivant, dans le but de gérer des projets de bout en bout. Il lui est toutefois apparu nécessaire de se former. C’est ainsi qu’il a intégré un mastère spécialisé en direction technique du spectacle vivant, à Lyon, grâce auquel il a pu accéder à un niveau de compréhension et de pratique plus performant de son métier. C’est grâce à ce diplôme qu’il a été nommé en 2012 directeur de l’APMAC en Nouvelle-Aquitaine, une association qui soutient le spectacle vivant en ayant comme cœur de métier la technique dans toutes ses composantes. Après plusieurs années à ce poste, qu’il occupe toujours aujourd’hui, Vincent a de nouveau ressenti le besoin de maîtriser un peu plus les choses, cette fois en les anticipant. Raison pour laquelle il a suivi le master Prospective, innovation et transformation des organisations.
Pourquoi avoir choisi le master Prospective, innovation et transformation des organisations du Cnam ?
En plein questionnement sur mon évolution professionnelle et confronté à la fin d’un cycle de transformation dans mon entreprise, je sentais que j’atteignais mes limites de compétence pour franchir un nouveau cap. C’est lors d’un échange avec un confrère que j’ai découvert cette formation. Je ne m’étais jamais intéressé à la prospective et à ses concepts, mais j’ai eu très vite l’intuition que c’était exactement ce que je cherchais. Quelques recherches m’ont confirmé cette intuition, puis le processus d’inscription s’est enclenché.
Qu’est-ce que ce master vous a apporté concrètement ?
C’était grisant dès le début ! De part ma fonction de directeur d’association, j’avais la chance d’être en position de tester et mettre en pratique tout ce que j’apprenais quasiment en temps réel. C’est ce que j’ai fait sans bouder mon plaisir. Mon cerveau était comme une éponge sèche placée sous un robinet qui goutte. J’absorbais tout et tentais de l’appliquer dans mon métier. Puis une fois le processus d’apprentissage terminé et le diplôme obtenu, j’ai continué à progresser. Les concepts et méthodes transmis par cette formation me permettent aujourd’hui d’accéder aux ressources nécessaires pour transformer mon organisation.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?
Difficile à dire, l’incertitude étant devenue la norme, mais je me considère mieux armé pour naviguer. J’occupe toujours le même poste, mais j’oriente mon activité de plus en plus vers la dimension stratégique en déléguant l’opérationnel à mon équipe. La conjoncture l’exige. L’organisation que je dirige, comme beaucoup, doit opérer une mue sous peine de rencontrer de grosses difficultés. Mais cette mue requiert énormément de compétences nouvelles qu’il nous faut acquérir. Ce à quoi je m’attache. Sans la formation de ce master, j’aurais été très démuni face à cette situation.
29 septembre 2025
© Vignette : AdobeStock ; photo page centrale : Unsplash.
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